La maison eternelle by Van Vogt Alfred Elton

La maison eternelle by Van Vogt Alfred Elton

Auteur:Van Vogt, Alfred Elton [Van Vogt, Alfred Elton]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Littérature Canadienne, SF
Éditeur: Segi_11 - TAZ
Publié: 2012-06-09T22:00:00+00:00


15

Dans le bureau de Stephens, Bill Riggs lui dit :

— Eh bien, j’ai eu des tuyaux sur les funérailles de Newton Tannahill. L’entreprise de pompes funèbres qui s’en occupa avait alors pour propriétaire un nommé Norman Moxley. Il avait acheté l’entreprise quelques mois plus tôt et il la revendit immédiatement après.

Stephens jugea l’information plutôt banale comparée à ce qu’il venait d’apprendre dans l’astronef. Pourtant elle n’était pas négligeable. Il se demanda si ce Moxley avait quitté la ville. Peut-être s’était-il contenté de porter un masque qu’il avait ensuite quitté. Il serait possible de découvrir quel citoyen important avait été « absent » d’Almirante pendant que Moxley y avait séjourné… Mais il ne serait pas possible de prouver qu’une telle mascarade avait effectivement eu lieu.

— Mauvais, dit-il. Le juge pourrait se servir de cela contre Tannahill.

— Oui, dit Riggs, passablement mauvais. Et les tuyaux que j’ai eus sur le médecin sont du même tonneau. Il s’appelle Jaime de las Ciengas. Il est diplômé d’Ucla depuis quinze ans, mais n’avait jamais pratiqué avant de se fixer à Almirante en décembre de l’an dernier. Il vendit son cabinet pour une centaine de dollars le 15 mai et quitta la ville le lendemain. Une véritable anguille, hein ?

— Où avez-vous trouvé ces informations ?

— J’ai d’abord comparé les annuaires du téléphone au moment des funérailles avec les éditions plus récentes. Las Ciengas figurait dans le premier et pas dans les suivants. Quant à Moxley, il a été remplacé par les frères Benson. Je suis allé voir ceux-ci, qui m’ont appris ce que je vous ai dit. Moxley était un Anglais d’assez grande taille, réservé, distingué, poli, d’environ quarante ans. Il avait, paraît-il, une passion pour le jeu.

— Et le médecin ?

— J’ai été renseigné sur lui par le secrétaire de l’association médicale. Las Ciengas était très cordial, assez sarcastique, mais apparemment estimé de ses collègues. Sa manie était les poisons. Il avait une bibliothèque terrifiante sur ce sujet. Mais comme le poison n’entre pas dans cette affaire, je n’ai pas poussé plus loin dans ce sens.

Stephens eut l’impression que le détective guettait ses réactions et en savait peut-être plus qu’il n’en révélait. Et il n’était pas absolument sûr que le poison n’ait pas joué un rôle dans l’affaire. Ces gens se servaient de drogues, notamment pour provoquer l’amnésie. Il faudrait voir cela, mais plus tard.

Riggs, d’autre part, pouvait se demander pourquoi Stephens se promenait dans le building à une heure si matinale. Il serait peut-être bon de faire quelques confidences au détective.

— Mr Riggs, dit-il, nous sommes arrivés à la conclusion, Mr Tannahill et moi-même, qu’un groupe important opérait dans cette affaire, et que beaucoup d’argent était en jeu. Mes propres investigations semblent prouver que la situation est très complexe…

Il rapporta ce que Howland avait dit au sujet des revenus de Mistra et mentionna de nouveau la lettre que Tannahill avait été obligé de signer. Il parla aussi du souterrain, mais laissa entendre qu’il l’avait découvert par hasard. Il ne mentionna ni l’astronef, ni



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